Dans une petite unité humaines, les hommes sont plus libres, plus créatifs, plus heureux et plus épanouis !
La plupart des personnes comprennent assez bien, intuitivement, que la vie sociale à petite échelle permet des rapports de fraternité vécue, de solidarité organique et vivante que ne permet pas par exemple une société de 67 millions d’individus comme la France.
Les petites unités humaines favorisent l’épanouissement spirituel de l’homme car il est plus facile de vivre la liberté, la fraternité, l’amour du prochain, le pardon, la paix quand les humains se côtoient plus facilement.
Les études sociologiques du CNRS ont démontré que c’est dans les petites localités rurales où tout le monde se connaît qu’on vit le moins malheureux et que dans les grandes métropoles le bonheur est moins souvent au rendez-vous.
Dans la masse, l’individu peut difficilement avoir sa place. Bien sûr il va exister physiquement mais il lui sera beaucoup plus difficile de développer son esprit, son génie, et sa spécificité que dans une petite société. Léopold Kohr observe que la culture mondiale a été produite principalement dans de petits états, car ces derniers offrent plus de temps libres aux activités artistiques par exemple.
D’autre part dans les états de petites dimensions, la vie en commun est moins problématique que dans les grandes puissances et cela permet aux citoyens d’avoir plus de temps et de loisirs pour se consacrer à l’art.
En effet les grandes puissances se soucient plus de former des analystes sociaux, des spécialistes des masses, des experts en performance et des ingénieurs que des écrivains ou des artistes.
Pour créer, un créateur doit vivre une grande variété d’expériences personnelles, pas un grand nombre, et cela est beaucoup plus facile dans un petit état que dans un grand.
Dans un grand état où la spécialisation devient souvent nécessaire, nous sommes amenés à évoluer dans de petits segments spécialisés qui fait que notre expérience de la vie est confinée à un étroit segment dont nous devenons de véritables experts mais concentrés sur un seul objet.
Le grand avantage du petit état est qu’une fois qu’il a « atteint une population suffisante pour assurer le bon fonctionnement de la communauté politique », il peut offrir l’opportunité pour tous de faire des expériences très variées à proximité et ainsi de percevoir tous les aspects de la vie . En étudiant l’histoire des peuples, on observe que la plus grande partie des créateurs de notre civilisation vivaient dans de petits états et à chaque fois que des régions de petits états par ailleurs productifs ont été unifiés incorporés dans le cadre de grandes puissances, elles ont cessé d’être des centres de culture.
En effet, les grandes nations ont tendance à abolir les diversités culturelles et à fabriquer un monde standard.
Si nous considérons maintenant, l’épanouissement et le bonheur des citoyens, on constate qu’il est plus facile de vivre harmonieusement dans de petites unités humaines souveraines et se gérer d’un commun accord sans avoir besoin de lois de masse.
L’homme, étant un être social, n’a qu’un moyen de retrouver son individualité et sa liberté, c’est de vivre au milieu d’un petit nombre d’individus libres. C’est quand l’homme réalisera, que la vie de masse fait de lui un esclave qu’il comprendra que seules des petites unités autogérées d’hommes libres et responsables peuvent vivre dans le Bien partagé. Nous vivons dans un monde où sévit partout la volonté des pouvoirs, que nous appelons les « puissances » qui réduisent la liberté et ne donnent en fait que des autorisations. Partout, depuis toujours, le pouvoir cherche à se fixer solidement et pour y parvenir il s’oppose toujours à la liberté. Il s’ensuit qu’on voit régulièrement dans la rue des sursauts de liberté contre la répression politique. Par exemple le mouvement des gilets jaunes. Il est clair que des humains aux aspirations très différentes vivront mieux dans des petites unités humaines que dans la masse qui impose sa culture de la maternelle à l’université. Car ce qui est primordial n’est pas la masse mais bien la réalité de l’individu, sa créativité, sa liberté et son bonheur.
Appel à construire une société plus libre, plus équitable et plus fraternelle : Transformer la France en une confédération de petites unités souveraines.