A regarder le monde aujourd’hui on peut légitimement en douter. C’est pourquoi nous proposons de réduire la taille des nations, afin que les humains puissent s’y épanouir ; en commençant déjà par la France puisque c’est dans ce pays où nous vivons.
Fractionner la France en de petites régions souveraines, autogérées et unies dans une confédération française en s’inspirant notamment de l’exemple de la Suisse
Fractionner la France en de petites régions souveraines, ce ne serait pas démembrer la France mais permettre à chacune de ces « micro-nations » souveraines de gérer leur vie locale spécifique et ainsi redonner un sens au mot démocratie qui on le voit bien, est impossible à instaurer dans une grande nation.
La confédération – libre et volontaire – de ces petits états souverains permettrait de réaliser des projets communs plus coûteux comme par exemple, des autoroutes, des hôpitaux, des grandes écoles, etc., qu’un petit état à lui seul ne pourrait assumer.
Ce projet de Petites Unités Confédérées et Souveraines (PUCS) rencontre un intérêt chez certaines personnes mais nécessite des explications. Par exemple il est souvent utile de préciser que l’idée n’est pas de créer de nouvelles frontières, ni un retour au féodalisme, mais de redonner aux citoyens la gestion de leur vie sociale et économique et ne plus les soumettre à une politique de masse souvent inadaptée aux réalités locales et réduisant de plus en plus leur liberté.
Ce projet est-il faisable en France nous demandent certains ?
Nous pouvons leur faire observer que nos voisins suisses offrent un exemple inspirant de nation moderne qui fonctionne très bien en confédération de cantons souverains.
Nous sommes conscients que nous n’allons pas pouvoir réaliser ce projet du jour au lendemain. Ici nous en jetons les bases et invitons chacun à y contribuer par sa réflexion.
La Suisse n’est pas un modèle abouti et indépassable de petites unités confédérées, dont il suffirait d’imiter la constitution. La vie cantonale suisse n’incarne pas l’idéal de Bien et de bonheur visé par les PUCS. Notamment, les cantonaux suisses subissent le système politicien et légaliste, même si c’est à un degré moindre que la plupart des autres pays de la planète. Pour autant, et malgré ses limites, la Confédération suisse nous indique une perspective transitoire réaliste vers des petites unités sociales diversifiées et librement associées.
Les cantons suisses, sont nés du refus de soumission à un pouvoir centralisateur imposant une loi unique et de la volonté de vivre en petites sociétés humaines décidant chacune de son mode de vie. Ils sont divers, tant par leur taille (certains des 26 cantons sont très petits comme Uri) que par leur culture ou leur droit local. Le mode de fonctionnement de la Suisse démontre qu’une mosaïque de petits états peut conjuguer solidarité et souveraineté avec un certain équilibre.
Au-delà des modalités pratiques historiquement choisies par les Suisses pour faire fonctionner leur confédération, modalités toujours questionnables et évolutives, nous considérons que l’esprit de liberté et d’indépendance des Suisses rejoint l’esprit et la dynamique des PUCS . C’est pourquoi l’exemple de cette confédération voisine de la France a particulièrement retenu notre attention.
Appel à construire une société plus libre, plus équitable et plus fraternelle : Transformer la France en une confédération de petites unités souveraines.